Que c’est étonnant d’écrire aujourd’hui, sur cette plante fondatrice pour moi. L’hélychrise. Je réalise que je n’ai pas encore partagé l’intime avec cette plante.
Dans ce retour sur la côte et mon envie de faire découvrir la forêt de mont à mes amies, je m’observe. Et je réalise a quel point, je peux me faire confiance pour que l’accompagnement soit juste et fluide quand je suis alignée. J’avais identifié plusieurs points Géographiques a découvrir ensemble. En me disant que bien sûr, nous nous adapterons a la météo, et au rythme de chacune.
Nous avons conjugué l’envie de marcher, de se mettre en mouvement, et celle de se reposer. De prendre soin de soi. Chacune a posé son intention et ses besoins, dans la voiture. Cela a permis de s’ajuster. Le trajet en voiture est le début du voyage.
Avec mon entrain, ma joie de vivre ce week end, j’ai anticipé ! Anticipé les repas la veille, préparé mes bagages, pour être prête le plus tôt possible, et en profiter un maximum. Nous avons choisi le covoiturage. Et je me faisais conduire. Le rdv était fixé a 10h. J’étais prête a 9h30. Tout était bon. Je n’avais plus qu’à attendre. Tout a été décalé ! J’avais de l’Impatience. J’ai observé mon empressement. comme une enfant qui est pressée d’arriver en voiture, et qui demande toutes les 5mn : C’est quand qu’on arrive ?!
A 11h11, nous récupérions mon neveu. Quelle belle synchronicité ! Un véritable recommencement … Je ne me suis pas sentie agacée, frustrée. Mais plutôt amusée ! Qu’est ce qui me presse. Nous avons 3 jours de partage entre amies devant nous. 3 jours de soleil et d’orage annoncé. 3 jours de reconnexion à un lieu d’enfance qui m’est précieux : Fromentine, la Barre de Mont en Vendée. Nous commençons par l’embarcadère pour l’Ile d’Yeu. Une balade sur cette petite plage où nous nous retrouvions le 14 Juillet, pour admirer les feux d’artifice, après une marche aux lampions. Devant le camping du grand corseau, ce sont mes souvenirs d’enfance de cache cache et de cabane dans la forêt qui ressurgissent. De pêche aux tritons dans la mare pour le vivarium. De colliers de perle, de tissage, de danses folkloriques. De manifestations sur le pont de Noirmoutier, contre le péage.
Des souvenirs joyeux qui ont ancrés en moi l’optimisme et la résilience, avec comme mémoire olfactive les pins et l’hélychrise. Je n’avais pas mesuré à quel point je conservais l’empreinte de ce lieu. Il était le refuge de tous mes étés, depuis ma naissance. En alternance avec la maison familiale, à Pornic. C’était le lieu de la subsistance économique de mes parents, de mes oncles et tantes. Je rêvais moi aussi, d’être animatrice dans ce camping. D’y apporter ma touche de bonne humeur et de rêve. C’est d’ailleurs par sa cause, et celle de mon père, que j’ai rencontré mon mari. Notre premier déjeuner s’est composé de moules frites, à Fromentine. La boucle était bouclée !
Nous avons pris de la hauteur sur le pey de la blet. Mes cuisses et mon souffle ont senti cette montée des marches comme un peu douloureuse. J’ai ralenti mon pas. Je me suis aidée de la rampe. J’ai inspiré et soufflé profondément. Pour me garantir une ascension facile. Car je sais qu’au sommet, le panorama vaut le coup. Cela m’a reconnectée au vertige, à la montagne, à l’ascension de l’aiguille du midi. Adolescente, à 5h du mat, mes crampons etaient restés figés sur le glacier. Nous étions en cordées de 5. Je ne pouvais plus avancer. J’étais épuisée. Et le froid a gelé le peu de motivation que mon mental m’envoyait. Par loyauté, par fierté, j’étais dans la cordée. Mais je ne me sentais pas capable d’aller en haut. De poursuivre mes efforts. Je me suis écroulée. En sanglot. Je ne peux plus avancer. C’est trop difficile pour moi. Mais là, au milieu de nulle part, le soleil se lève. Le glacier fond. Et il faut avancer pour ne pas risquer la glissade. Alors l’écoute de l’animateur, son enveloppement, la patience de mes partenaires de galère, et les encouragements, m’ont aidé à aller jusqu’au bout de ce qui me semblait impossible !
Sans le gps du téléphone, j’ai réussi à m’orienter, à trouver le chemin. Afin que ce soit juste pour chacune. Le long chemin bordé de pins et d’acacias, nous invite à aller plus loin. On imagine qu’au bout, l’océan nous attend. A l’approche des dunes, nos pas s’enfoncent un peu plus dans le sable. Nos oreilles entendent le bruit des vagues. Nous y sommes presque. Derniers efforts. Derrière la haie des cyprès couchés sur le sable par la force des vents, se trouve la brêche vers la mer. Les cyprès oeuvrent comme barrière au vent, pour protéger la végétation et la forêt. La végétation des dunes ancrent le sable afin qu’il ne s’envole pas un peu plus loin dans les terres. Nous ôtons nos chaussures pour nous enfoncer dans le sable chaud. Du haut de la dune, le vent fouette nos visages, le son des vagues excite nos oreilles, et l’odeur de l’hélychrise envahit nos nez. Nous y sommes ! La descente vers la mer commence. L’orteil droit touche l’eau. Elle est gelée. Pas encore réchauffée par le soleil estival. Tant pis. Nous sommes seules. Je me baigne jusqu’aux hanches. Ça fait circuler.
Elle m’envahit, pénètre dans les pores de mes mains. Elle est forte, chaude, acre. Elle est tenace. Elle me poursuit. Elle s’associe en moi a la mer calme, a la lumière du soleil qui scintille a sa surface, a l’élégance du chevreuil qui se désaltére dans la mare, sous les pins. C’est une plante profonde d’apaisement et de guérison pour moi.
Activateur de la vésicule biliaire et du pancréas ;
L’Hélichryse italienne – Helichrysum italicum – est une plante vivace endémique du pourtour méditérannéen appartenant à la famille des Astéracées (Composées). Elle aime le soleil et les sols calcaires, sablonneux voire rocailleux. Poussant jusqu’à environ 50 cm de haut, elle prend l’aspect d’un petit buisson, dégageant une odeur aromatique très prononcée au froissement. L’hélichryse est composée de feuilles grises argentées, s’orne de magnifiques fleurs jaunes d’or (capitules) fleurissant de juin à juillet. Aussi appelée Immortelle en raison de ses fleurs qui se conservent longtemps une fois séchées, elle est cultivée comme ornementale, mais aussi utilisée en alimentaire et en médecine naturelle. (passeport sante )
les fleurs d’immortelles dégagent une odeur épicée et chaude, qui fait penser au curry, et dont la tonalité particulière est typique de la végétation
Leurs extraits, obtenus par distillation, passent (entre autres) pour avoir des propriétés antiinflammatoire, antitussive, antibactérienne et antifongique.
Les fleurs d’acacia sont en plein épanouissement. Elle parfument notre chemin, accompagnent nos pas, enveloppent nos narines d’odeurs fruitées, sucrées. C’est comme le yin et le yang, le masculin et le féminin qui s’alignent en moi. Un masculin invisible, caché sur cette dune, mais extrêmement présent olfactivement. Et cet arbre vert tendre, installé dans les interstices des pins, et ses fleurs blanche en grappe, visibles et familières. On n’y prête pas attention de prime abord. Et pourtant elle nous envoûté, nous sensualise. Les taillis bourdonnent d’abeilles gourmandes de son nectar. C’est l’abondance, la promesse d’une ruche plein d’un miel crémeux, blanc d’acacia.
Celle formidable fleur du soleil, jaune, lumineuse, agit de façon subtile et profonde sur l’inconscient. Elle vient réparer les traumatismes de l’enfance qui ont inscrit dans le corps et dans l’âme, des noeuds inconscients.Ce sont des expériences négatives qui amènent chez l’enfant, un sentiment d’insécurité et des comportements d’hypervigilance. L’impact sur le développement émotionnel, psychologique et corporel influence leur identité, leur estime de soi, et leur capacité à vivre de manière saine. Il englobe toute une série d’événements traumatisants, tels que les abus physiques, les abus sexuels, la négligence, l’exposition à la violence ou les catastrophes naturelles (1). Les violences domestiques et familiales, en particulier, peuvent avoir des conséquences à long terme, telles que des troubles psychiatriques, cardio-vasculaires et neurologiques, ainsi que des séquelles physiques, psychologiques et neurobiologiques. Chaque type de traumatisme peut avoir un impact unique sur le développement de l’enfant, affectant des domaines tels que le fonctionnement cognitif, la régulation émotionnelle et les relations sociales. Source – Upbility, les traumatismes de l’enfance.
Je m’accueille, je m’accompagne, je m’accepte telle que je suis, je prends soin de moi. Je ne laisse personne me définir à ma place. Encore faut il que je prenne le temps de me connaitre, et de me reconnaitre. Je porte cette responsabilité envers moi même. Avec l’hélychrise, j’observe les noeuds, je les accepte, et je les vois s’évaporer. Ma chair de femme entachée de violences diverses, se redresse à l’unisson. Je me reconnecte à l’espoir, à la créativité, à la joie, aux relations saines. Je reconnais en moi, la part lumineuse, qui éclaire mes zones d’ombre. Je vibre avec mes soeurs de coeur, je danse avec mes amies chères, je chante notre beauté au monde. C’est ce qui m’avait fait écrire sur mon amie et enseignante Caroline, 2 ans aupravant.
Propriétés énergétiques (myrtea formation)
Sévices psychologiques, corporels ou sexuels
Bleus du corps et de l’âme
Incompréhension par rapport aux autres membres de la famille, impression de faire partie d’une autre famille génétique
Choc et souffrance dans la première étape de la vie (0 à 5 ans)
Manque de tendresse dans l’enfance qui empêche l’épanouissement, froideur sentimentale
Excès de Pitta et de Kapha
L’hélichryse est surtout utilisée sous forme d’huile essentielle en aromathérapie, qu’on appelle « l’huile du boxeur”, pour le traitement des ecchymoses et des douleurs inflammatoires. Ses vertus sur la sphère circulatoire la rendent intéressante dans la préparation de certaines crèmes, onguents ou pommades pour traiter les problèmes de dilatation des capillaires sanguins comme la couperose, la rosacée mais aussi les problèmes de jambes lourdes, de refroidissement aux extrémités, de varices voire de phlébites. Elle est un puissant fluidifiant sanguin. Pour agir avec plus de douceur, sur des personnes fragiles, je l’utilise sous forme d’hydrolat (eau florale). C’est une bonne lotion pour les peaux abimées ou fatiguées.
L’action anti-traumatisme : anti hématome, anti inflammatoire, décongestionnant et antalgique Une étude menée sur des personnes ayant subi une chirurgie esthétique ou reconstructive a permis de mettre en évidence l’intérêt de l’huile essentielle d’Hélichryse dans la réduction des hématomes, des œdèmes, et de l’inflammation consécutives à un traumatisme physique (ici un acte chirurgical). Les auteurs de cette étude suggèrent que c’est la présence de dicétones qui serait à l’origine de l’effet anti hématome, anti inflammatoire et décongestionnant et l’acétate de néryle, serait d’avantage responsable de l’effet antalgique (Voinchet et Giraud-Robert, 2007). Bionesse.com
Conte indications – L’huile essentielle d’hélichryse est déconseillée pendant la grossesse et durant l’allaitement. Contre-indiquée chez les jeunes enfants ainsi que chez les personnes sous traitement anticoagulant. cette plante si symbolique et pleine de sens.
Faire stériliser les bocaux et couvercles en verre précautionneusement… Faire attention à ce que les plantes ne soient pas chargées d’humidité. Si c’est le cas, prendre le cas de les faire sécher sur un torchon. Couper les fleurs et les mettre dans le bocal Couvrir d’huile. Ne pas laisser de fleurs ou de tiges dépasser à l’air sous peine de développer de la moisissure. Préparer une étiquette avec la date de début de macération et la nature des plantes Mélanger. Laisser macérer au soleil pendant 3 semaines. Filtrer et conserver dans des pots ambrés, avec l’indication de la date et du contenu
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