Dans la famille des Boraginacées, j’ai déja, la bourrache, la buglosse, la pulmonaire, la vipérine, le myosotis. Et je veux, la consoude ! Bonne pioche… Mais qu’est ce qu’elles ont de commun ? Des tiges et des feuilles recouvertes de poils raides plus ou moins transparents, qui rendent leur contact avec la peau parfois désagréable; C’est un indicateur non négligeable, quand on est débutant en cueillette. En effet, au printemps, les jeunes pousses de consoude, peuvent se confondre aux jeunes pousses de digitale laineuse, qui elle est couverte de poils doux et plutot blancs. Ce serait fatal d’en manger…
Alors peut on manger de la consoude, alors qu’elle contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques . Aujourd’hui, on entend beaucoup parler d’interdiction pour l’usage alimentaire. Mais depuis la nuit des temps, les hommes mangent la consoude. Dans le grimoire, vous trouverez une recette de beignets de consoude extraordinaire et bluffante. On croirait manger de la sole! C’est donc comme toute bonne chose, un peu toxique. A manger avec précaution et parcimonie.
Mais pourquoi renforcer notre structure? Parce que la consoude consolide. Elle agit en profondeur sur les tissus, répare les chevilles foulées, refait des vieilles cicatrices, favorise le maintien de vos tendons. La racine, particulièrement, contient de l’allantoïne, une substance toute gluante et douce, qui lui confère la place d’excellence en matière de cicatrisation. Et quand vous incarnez bien votre structure, votre corps, votre charpente, vous pouvez accueillir sous votre toit, toutes les personnes auxquelles vous tenez.
Pareil dans votre jardin ! Si vous voulez favoriser la biodiversité, ou des alternatives biologiques à la culture, nombre de Boraginacées sont vos alliées: elles sont mellifères. Elles vont donc vous aider à attirer vos invités VIP, les insectes pollinisateurs. Faites leur une place de choix dans vos jardins naturels.