En parcourant le blog et en relisant les thématiques abordées, je réalise à quel point cette nature est source de révélation pour moi même et le collectif. Elle m’aide à transcender mes peurs, mes blocages, mes traumatismes, en revisitant mes capacités de résilience et de dépassement.
Par l’influence des sens, mon besoin de beauté, et de résonance artistique, je mets de la couleur sur l’aspect vilain. Je le vois, je le reconnais, à l’intérieur et à l’extérieur de moi. Je l’accepte comme faisant partie intégrale de mon être, comme un ressort extraordinaire pour bondir hors de la spirale.
Je refuse qu’il m’immobilise, qu’il me formalise, qu’il me classifie. Je laisse l’infirme d’hier devenir infirmière, pour guérir mes blessures et être créatrice de ma vie. Sous mon parapluie de lumière, je sais que rien ne peut atteindre les profondeurs de mon être. J’accepte d’être en décalage, et je m’immunise contre la médisance et les ragots.
Mon souhait est d’émettre des mots de couleur, des parfums sensuels, des papillons libres, des fleurs aux reliefs divers. De m’enduire de mots doux et bienveillants, d’un onguent protecteur et sécurisant.
De souffler et de semer, des inspirations et des ondulations positives.
Nul besoin de vous convaincre, de vous persuader du bon chemin. Car c’est mon chemin. Celui qui m’a construit, celui que j’ai choisi, celui de mon authenticité. Je fais de mon mieux, pour avancer, explorer l’inconnu, sortir de ma zone de confort. Cela me demande des efforts, des répétitions, de l’entrainement, de l’apprentissage, des pas à reculons. La rivière ne revient jamais en arrière. Elle coule toujours dans le même sens, prend ses virages, ses obstacles, et arrive à destination.
Alors quelle est ma destination ? Revisiter mes dons, mes instincts, mes potentiels. Regarder le nid qui s’est bâti. Et fendiller la coquille, pour laisser passer la lumière dans ses failles. Pour faire jaillir la vie, la beauté, l’amour.
Je remercie et je recommande le coaching de Florence Laigle, qui m’a inspiré tous ces mots.
Changer le monde, passer par se changer soi même. Car la mission d’une herboriste n’est elle pas de changer le monde, avec des bouquets de fleurs !!
Je m’souviens on avait des projets pour la Terre Pour les Hommes comme la Nature Faire tomber les barrières, les murs Les vieux parapets d’Arthur Fallait voir Imagine notre espoir On laissait nos cœurs Au pouvoir des fleurs Jasmin, Lilas C’étaient nos divisions nos soldats Pour changer tout ça
Changer le monde Changer les choses Avec des bouquets de roses Changer les femmes Changer les hommes Avec des géraniums
Je m’souviens on avait des chansons, des paroles Comme des pétales et des corolles Qu’écoutait en rêvant La petite fille au tourne-disque folle Le parfum Imagine le parfum L’Eden, le jardin C’était pour demain Mais demain c’est pareil Le même désir veille Là tout au fond des cœurs Tout changer en douceur
Changer les âmes Changer les cœurs Avec des bouquets de fleurs La guerre au vent L’amour devant Grâce à des fleurs des champs
Ah, sur la Terre, il y a des choses à faire Pour les enfants, les gens, les éléphants Ah, tant de choses à faire Moi pour te donner du cœur Je t’envoie des fleurs
Tu verras qu’on aura des foulards, des chemises Et que voici les couleurs vives Et que même si l’amour est parti Ce n’est que partie remise Par les couleurs Les accords, les parfums Changer le vieux monde Pour faire un jardin Tu verras Tu verras le pouvoir des fleurs Y a une idée pop dans mon air
Changer les âmes Changer les cœurs Avec des bouquets de fleurs La guerre au vent L’amour devant Grâce à des fleurs des champ
