Cette grande berce fait partie de la famille des Apiacées, autrement dit, Ombellifères ! Alors là, tous mes warning s’allument lorsque je parle de cette famille, lors des sorties. En effet, elle comprend de fabuleuses plantes comestibles comme l’angélique, la berce, la maceron, le cerfeuil, la persil…. Mais aussi, de fabuleuses plantes toxiques, comme l’oenanthe safranée, la cigüe, ou la berce du caucase… Elles sont tellement visibles dans nos fossés, avec leurs grandes ombelles blanches, comme des parapluies, qu’on aurait envie d’en manger. Que neni… Abstenez vous !
Mais alors, qu’en est il de la berce ? Elle a cette feuille bien particulière, qui lui vaut le nom de patte d’ours. On trouve peu de documentation à son propos. Et pourtant… elle est vraiment intéressante. Elle porte le nom latin de l’Apollon grec, fort, et robuste. C’est une tonique générale, qui calme le système nerveux, le système digestif, facilite l’élimination. Ses jeunes pousses sont particulièrement chargées de principes aromatiques puissants au printemps : amertume, et piquant réveillerait un ours, à la sortie de son hibernation. Elle fait circuler les fluides, redonne du mouvement. Encore faut-il éviter de trop s’y frotter en été, car elle peut être allergisante, et photosensibilisante.
Alors comment se fait-il, que nous avons oublié ses vertus aphrodisiaque? Au Moyen-age, on utilisait ses graines, en macération dans le vin, pour en faire une potion magique contre l‘impuissance masculine. Ce « ginseng d’Europe » vous garantit des nuits peut-être, des nuits toniques et coquines.