Oh la la… Ce sont des tonnes de lignes que l’on peut écrire sur cette magnifique plante. J’ai pour habitude de dire, que si je devais me retrouver sur une île déserte avec une seule plante, je choisirai l’ORTIE ! Elle me ramène à vous parler de Mamie Thérèse, qui m’a fait découvrir le plaisir des cueillettes de plantes sauvages, les délices du jardin. Et pourtant… elle n’avait jamais mangé l’ortie. Qu’à cela ne tienne: je lui ai préparé un délicieux pestos (recette dans le grimoire), dont elle se rappellera longtemps. Ca ne pique pas langue, ce n’est pas urticant, et c’est un vrai délice ! L’élixir floral nous le dit bien: elle maintient l’unité familiale. Encore faut il dépasser nos appréhensions. Alors pour tous ceux, qui sont face à des personnes d’apparence urticante, rappelez vous de l’ortie !
Elle développe des stratégies pour vous tenir à l’écart, par son côté urticant. Et vous développerez les vôtre pour la ramasser. Elle ne s’installe pas toujours dans des endroits très fréquentables. Elle est fière et solide sur sa tige, imposante à la fin de l’été, si on ne prend pas garde de la faucher. Elle s’est installée d’ailleurs, dans la vallée du Cens (Orvault, Nantes) de manière exponentielle. A croire que nous en avions bien besoin cet automne. En énergétique chinoise, elle a une affinité avec les Reins. Energie reliée à l’élément EAU, elle active notre étincelle de vitalité, elle redonne du tonus, pour tous les corps déminéralisés. Elle favorise l’élimination des fluides, la circulation. Elle est en lien avec le système reproducteur féminin et masculin. En équilibre, elle est le siège de notre volonté, détermination. En déséquilibre, elle est le siège de nos peurs.
Je vous laisse redécouvrir ses vertus sur le site de Floramedicina, qui vous délivre une page de sa bible des plantes, le Materia Medica.