L’acceptation des épreuves, comme porte d’entrée d’un mieux être émotionnel et physiologique
Cette semaine, c’est un peu la panne sèche en matière d’inspiration, pour produire les méditations guidées. J’aime écrire et me sentir inspirée par les rencontres avec les plantes. Et j’avoue que rien n’est venu. Alors j’éccepte que le rythme diminue, et que rien en soit produit.
J’ai médité avec Nathalie Frossard de Phytoki avec une plante maitresse, le datura. Si les méditations vous manquent cette semaine, je vous propose de tester cette rencontre avec la plante, et de me raconter votre expérience.
De mon côté, la visualisation a été très intéressante. Une plante toxique, puissante et douce à la fois, J’ai pu plonger au centre de sa fleur, pour m’y lover en position foetale, et renaitre à la vie autrement. Dans la blancheur immaculée de sa fleur, elle a baigné mon corps énergétique dans sa lumière. Elle m’a montré le chemin pour la suite de mon activité professionnelle. J’ai visualitsé les accompagnements holistiques, dans la sécurité et la reconnaissance d’une Source Unique. La Ilaha illa Allah. Car ma seule crainte, c’est de m’égarer, de choisir la mauvaise voie, et me détourner de siratal moustaqin, le chemin droit vers Allah. Il est unique pour chacun d’entre nous ! J’ai observé ses graines noires, encapsulées dans 4 carpelles. Comme les 4 zones du cœur. Et j’ai imaginé leur éclatement, leur dissémination fulgurante, voire violente. Comme une mitraillette qui envoie des balles. Un retour à la vie, aux battements de coeur !
Le coeur est représenté dans une vue où l’on peut distinguer les quatre cavités. En haut, pendant la diastole, les oreillettes expulsent le sang dans les ventricules. En bas, pendant la systole, les ventricules éjectent le sang dans l’aorte (pour le gauche) et dans l’artère pulmonaire (pour le droit).

La graine noire pour les arabes, et dans le Coran est la graine de nigelle. Une panacée dans la médecin prophétique : On dit qu’elle soigne tout, sauf la mort ! Mais dans mes références plus locales, liées à mon berceau natal, la graine noire est plutot le datura. Il pousse à foison dans les terres de chantier. S’installe sur des terres bouleversées, chamboulées, retournées par les pelleteuses, pour développer des infrastructures, des routes, des habitations… C’est un symbole de résistance, de résIlience extraordinaire.
Les graines de datura ont une capacité à germer et lever à des profondeurs importantes (jusqu’à 15 cm) et elles possèdent une épaisse enveloppe extérieure qui génère des levées échelonnées et une dormance élevée. La persistance du stock semencier est forte.
DRIAAF Île-de-Francehttps://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr › n
Le datura contient des alcaloïdes tropaniques tels que l’atropine, la scopolamine et l’hyoscyamine. Ces substances provoquent des hallucinations visuelles et auditives intenses, une confusion mentale, des délires de persécution, et parfois une amnésie totale de l’épisode vécu. (alsagarden.com/blog/ethnobotanique). C’est un psychotrope puissant, appelé herbe du diable. Les druides l’utilisaient avec un dosage précis, pour apaiser des spasmes, des convulsions, des névralgies. Si vous voulez en découvrir plus, je vous invite à lire la fiche plante de wikiphyto.
C’est dans l’équilibre, l’espace entre le blanc et le noir, que se trouve le juste milieu. Et c’est dans cet interstice que se trouve la guérison cellulaire. L’expérience de ces cellules cancéreuses tapies en moi, qui s’activent, me rappellent à la fois, la complexité du vivant, et sa beauté ! Mon terrain interne, émotionnel, phsysiologique, a été chamboulé par la transition hormonale de la ménopause. Et dans cette terre de chantier, que les vieux traumas mal gérés, sont remontés ! Des graines noires bien enfouies, coriaces, sources de honte, de culpabilité, de torsion, de suradaptation, de peurs, de négligence pour moi même.

Je marche confiante dans l’avenir. En me disant que toute chose est éphémère. Que la rémission prononcée par le radiothérapeute, est un cadeau, une invitation à une Re-Mission. La vie ne sera plus jamais comme avant la maladie. Elle se nappe de célébration, de renforcement musuculaire à faire crier mes jambes de courbatures. D’équilibre entre le donner et le recevoir. D’acceptation de laisser partir ceux qui le souhaitent sans les retenir. De me nourrir d’une alimentation saine, tout en continuant à me faire plaisir. Supporter l’intolérable, accepter l’insupportable, comme les choix dévastateurs de la guerre et des conflits dans le monde. Lacher prise sur un semblant de pouvoir et de controle des évènements, et s’en remettre à plus grand que soi pour agir. Avec ce cadeau « mal emballé » de la vie (Natacha Calestrémé), j’ai l’impression que tout prend sa juste place. Les objets encombrants sont envoyés à l’écopoint pour être recyclés. L’espace visuel est dégagé des encombrements, des stagnations. Je vais m’engager pour l’avenir, à ne pas trop faire de nœuds dans mon cerveau et dans mon corps. Pour prévenir l’affolement dans mon système et son autodestruction. Et vieillir avec sagesse et tranquillité.
Mes plantes soutiens pour le désencombrement :
La racine de pissenlit détoxifie en profondeurs mon foie et ma vésicule bilaire.
La brunelle l’accompagne en nettoyant ma lymphe.
Alors que l’aunée assainit mes muqueuses pulmonaires et intestinales. Les répare de tous ces produits néfastes qui ont pénétré mon système immuniataire et cellulaire.
Ces plantes, en parallèle des injections de kadcyla qu’on m’a fait toutes les 3 semaines, depuis 1 an, ont été de véritables support pour le vivant en moi. Les bilans sanguins ont montré un maintien du système immunitaire, des globules blancs, et des fonctions hépatiques optimales. J’aimerai tellement que l’oncologie médicale puisse accepter d’accompagner les cancers, avec ces précieuses alliées ! Notre corps est intelligent. Il sait retrouver léquilbre par des boucles d’inhibition ou de rétroaction, pour rester dans l’équilibre. Il a des capacités incroyables d’autoguérison. Nous avons encore tant à étudier et à expérimenter.
L’inhibition de la rétroaction est un mécanisme fondamental dans les systèmes biologiques qui aide à maintenir l’homéostasie et à réguler les voies métaboliques. Il s’agit d’un processus dans lequel le produit final d’une séquence de réaction inhibe l’activité d’une enzyme impliquée au début du processus, freinant ainsi sa propre production lorsqu’il y en a une quantité suffisante. Ce mécanisme d’autorégulation est crucial car il garantit que les ressources ne sont pas gaspillées pour produire plus d’une substance que ce dont l’organisme a besoin. Cela évite égaleme nt l’accumulation d’intermédiaires qui pourraient être toxiques à des concentrations élevées.D’un point de vue évolutif, la rétro-inhibition représente un avantage adaptatif. Les organismes capables de réguler efficacement leur environnement interne peuvent survivre dans diverses conditions et utiliser au mieux les nutriments disponibles. Cette efficacité est probablement l’une des raisons pour lesquelles la rétro-inhibition est un mécanisme répandu dans différentes formes de vie. fastercapital.com
Cet équilibre du noir et du blanc, de ses parts d’ombre et de lumière, du donner et recevoir, du contrôle et du lacher prise, est le principe même de la vie, du yin et du yang, de l’alternance du jour et de la nuit décrite dans le Coran. Comment concilier une vie spirituelle tout en restant bien ancré sur terre, dans la matière ? Sans aspirer à vivre dans les étoiles, perchée au ciel, et déconnectée des réalités terrestres. Car il était plus facile pour moi, de rêver, de me projeter dans un monde illusoire, que d’affronter la réalité. Stratégies d’évitement, de fuite, de diversion, pour fuir mon authenticité profonde. Et oser me montrer telle que je suis. Car dans ce miroir, c’est le risque de rejet, de trahison, et de désamour que j’avais peur de rencontrer. Aujourd’hui, j’apprends à m’aimer telle que je suis, à m’accepter. Sans peur du regard des autres, et du jugement. Et je partage mes lectures, les enseignements de l’islam, de la voie soufie, à côté de la médecine chinoise, de l’ayurvéda, du druidime. Sans aucun prosélytisme, puisque le chemin de chacun est unique. Et que c’est ce qui fait la beauté du monde !
C’est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière, et Il en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et le calcul (du temps). Allah n’a créé cela qu’en toute vérité. Il expose les signes pour les gens doués de savoir. Allah n’a créé cela qu’en toute vérité. Il expose les signes pour les gens doués de savoir. Dans l’alternance de la nuit et du jour, et aussi dans tout ce qu’Allah a créé dans les cieux et la Terre, il y a des signes, certes, pour des gens qui craignent (Allah). (sourate Yunus)
Avec la chaleur vécue ces derniers temps, nous ralentissons, Nous adaptons nos mode de vie à ces nouvelles conditions, intense pour le corps. Nous transpirons pour éviter une surchauffe de notre système interne. Nous évacuons les toxines par ce système formidable qu’est la peau. Nos yeux voient flous, nos pensées sont comme dans une brume mentale, nos oreilles sifflent, nous marchons au ralenti. La encore, tout est question d’équilibre. De ne pas tomber dans le point de basucle, qui conduit aux vertiges, aux évanouissmeent,aux surcharges, aux pétages de plomb. Toute détoxification nécessite de la récupération et du repos : une pause, un arrêt. Une nécessité pour que notre machine interne s’adapte et se réactualise. C’est une phase de plus grande fragilité, vulnérabilité, à traverser. Comme le homard qui mue. Et se retrouve seul avec son corps spongieux, dénué de carapace de protection. Se mettre a l’abri, trouver des alliés et des protections, va lui permettre d’assurer sa survie.

J’insiste beaucoup sur cette notion d‘acceptation, dans le processus de la maladie ou des épreuves de la vie, comme le deuil, la ménopause, la puberté …. Elle est essentielle, capitale, pour vivre pleinement, ce qui est présent, et poursuivre.
L’acceptation peut se décliner en 5 étapes
- Choc initial : « Sur le coup, ça m’a fait un choc ! »
- Déni : « Ce n’est pas vrai ! »
- Révolte : « Pourquoi moi ? »
- Négociation : « D’accord, je n’ai pas le choix, mais… »
- Réflexion : « Je ne serai plus jamais comme avant ! »
- Acceptation : la maladie est acceptée (ou « supportée »)
En embrassant la réalité, telle qu’elle est et en adoptant une attitude de non-jugement, nous pouvons trouver une plus grande paix intérieure et une résilience face aux défis de la vie. C’est la porte d’entrée vers un mieux être mental, émotionnel, physiologique, énergétique et spirituel. La possibilité de s’ouvrir aux émotions, pensées et évènements intérieurs avec curiosité et non jugement. C’est l’opposé de la lutte et de l’évitement contre nos pensées, nos affects et nos expériences
Accepter, c’est permettre l’engagement.
Quand j’ai accepté le cancer du sein, et ses protocoles de chimio, je me suis engagée. J’ai pris la décision de supporter les effets indésirables de ces traitements, tout en agissant pour diminuer leur impact. Je me suis entourée de spécialistes, capables de soutenir mes choix, ou de me déconseiller. Mais la décision finale me revenait toujours, quelque soient les avis. Car j’étais la seule à vivre dans mon corps, et à percevoir ce qui me faisait du bien, et ce qui ne m’en faisait pas.
A travers les consultations, je propose de vous accompagner sur cette voie de l’acceptation, afin de vous permettre de vous engager dans un mieux être émotionnel et corporel. Je témoigne de mon chemin, afin qu’il soit inspirant, éclairant pour vous, pour trouver votre propre chemin. Car votre adn et votre empreinte digitale est unique. Il n’en existe aucune autre de ce type sur terre. C’est la marque de votre singularité. Les plantes de votre enfance, de vos ancêtres, de votre berceau natal, entre en relation avec vous quand vous les invitez dans votre champ sensoriel. C’est la raison pour laquelle la visualisation, et l’expérimentation sont les bases de la réussite de votre rétablissement. Car sur votre terre natale, et dans votre terrain intérieur, elles connaissent le chemin de votre guérison.
C’est en toute humilité que j‘accompagne votre processus, pour batir avec vous des fondations sécuritaires pour le changement et la transformation. Pas de méthode miracle, pas de magie. Si ce n’est l’âme qui agit ! Il faut parfois désencombrer, nettoyer, oter différentes couches de pelures d’oignon, avant de pouvoir toucher l’être sensible et authentique que vous êtes. Faire tomber les masques, les jeux de rôles, les loyautés incosncientes, pour être à sa place, dans sa rémission, et sa guérison.
Une chose est sûre: nous en avons toutes les capacités et les ressources intérieures pour transformer nos épreuves, en apprentissage d’amour de soi, et du vivant.